Vers L'Avenir 02/10

Le championnat débute maintenant




Walhain reste sur deux victoires et trois matches sans défaite. L'idéal au moment de se rendre à Couvin-Mariembourg puis à Soignies.

Pend ant que ses coéquipiers participaient à un petit décrassage, Grégory Électeur a boudé la séance. En cause: des crampes aux deux mollets.
Mais pas de fausse excuse, ni de fausse modestie après le but qu'il venait d'inscrire quelques minutes plus tôt, capital pour le moral de ses couleurs. «Je ne suis pas un buteur. Mon dernier but remonte d'ailleurs à l'époque du RJ Wavre il y a trois saisons. Ici, j'ai vu Simon Ponthière qui s'échappait sur le flanc droit. Il a fait un bon relais avec Fotia qui m'a bien servi. J'ai eu de la chance car le gardien puis le défenseur ont dégagé sur moi mais le ballon est rentré dedans et ce but est tombé au meilleur moment qui soit.»
Quelques secondes plus tard, l'arbitre pouvait siffler la fin de la rencontre et entériner le deuxième succès du Wallonia dans ce championnat. «Je crois que notre saison commence maintenant, même si notre récent 7/9 ne veut encore rien dire. On pourra dire que nous sommes lancés dans le championnat si nous réalisons de bons résultats à Couvin-Mariembourg puis à Soignies. En attendant, restons calmes. Walhain sait jouer au foot, Walhain a les moyens de réaliser un bon championnat mais il est encore un peu tôt pour se prononcer.»
Greg n'en est qu'à sa deuxième saison aux Boscailles après un long séjour au RJ Wavre mais il a appris à relativiser les choses. «On peut vraiment regretter notre préparation perturbée par les blessés et les suspendus. Même pour moi, cela n'a pas été facile puisque j'ai eu une élongation après trois matches d'entraînement. Cela n'a pas été facile pour le coach de composer avec un groupe sans cesse modifié.»
Remis de ses pépins physiques, Grégory Électeur a disputé le premier match de championnat. À l'heure actuelle, il fait partie des rares Walhinois à posséder le maximum de temps de jeu après cinq journées de compétition. «Je me sens bien à Walhain et bien sur le terrain. Je sais qu'avec des Dimitriadis et Isaïas sur la touche, on possède d'autres armes en milieu de terrain mais la concurrence ne me fait pas peur. Je me bats pour avoir ma place.»
Aux côtés de Ponthière et Hochstenbach, il trouve son bonheur. «On a confiance entre-nous et les automatismes sont là. Physiquement, on évolue aussi et on joue de mieux en mieux. Reste maintenant à confirmer», termine celui qui travaille actuellement comme employé administratif chez Shanks à Mont-Saint-Guibert.