Vers l'Avenir 10/10-Silvagni a souffert en deuxième mi-temps

Les Walhinois ont bien entamé la partie avant de laisser l'initiative aux Gaumais . Ce n'est qu'à la 83 e que Silvagni a retrouvé le sourire.
Bleid et Bertrix battus respectivement à Meux et devant Couvin, Ciney - qui menait 3-0 avant de se faire remonter - contre Malmundaria et l'US Centre longtemps malmené à Petit-Waret avant de s'imposer par le plus petit des écarts (1-2), Fabrice Silvagni avait probablement raison de se méfier de la venue de Jamoigne aux Boscailles.
Après un gros quart d'heure, tous les doutes sont pourtant déjà balayés dans le camp walhinois. Un doublé de Sébastien Francis et une défense gaumaise encore plus spongieuse que le terrain permettent aux Brabançons de rapidement croire à un succès facile : «On a entamé le match comme il le fallait, confirme Fabrice Silvagni l'entraîneur walhinois. Pendant 20 à 25 minutes, il n'y avait qu'une équipe sur le terrain et puis, mes joueurs ont probablement cru à un succès facile. Ils ont reculé. Je ne sais pas trop pourquoi. Peut-être ont-ils trop craint les longs ballons de Jamoigne?»
Avec deux buts d'avance, Walhain lève le pied, ce qui permet à son adversaire de prendre son deuxième souffle. Le début de la deuxième période est même clairement en faveur des Bleus, qui à l'image de Bedja, pourtant seul devant Paulus, manquent cruellement d'efficacité devant le but : «Je me répète semaine après semaine, on manque de poids à l'attaque, soupire Michel Martin, le joueur-entraîneur de Jamoigne qui avait préféré rester sur le banc. On paie cher aussi nos petites erreurs individuelles car dans le jeu, on n'a pas à rougir de la comparaison. On manque de présence devant, ce qui fait que tout le poids du match repose sur la défense et tant que ce sera comme cela, on n'a pas notre place en promotion. Il ne faut pas tourner autour du pot.»
En ajoutant un troisième but, les Walhinois signent leur plus grosse victoire depuis le début de la saison : «On n'a pas qu'encaissé et on reste sur six matches sans défaites. Il reste trois entraînements et un match en espérant prolonger cette belle série avant la trêve», savoure Fabrice Silvagni.
Mentalement, ce serait l'idéal pour un groupe qui a prouvé qu'au niveau de l'engagement, il peut faire la différence, même dans le bourbier des Boscailles.