La première mi-temps pour Bertrix (0-2), la deuxième pour Walhain (2-0) . Tout le monde est content sauf le terrain walhinois qui a beaucoup souffert.
On n'aurait pas misé un kopeck sur Walhain dimanche au terme de la première période. Zanelli n'est en effet que très peu inquiété alors que Paulus s'est déjà retourné à deux reprises : «On peut être déçu du résultat surtout quand on mène 0-2 à la mi-temps mais je félicite tout d'abord les 22 joueurs car les conditions de jeu étaient extrêmes, souligne Manu Huraux, le coach de Bertrix. Ce n'était pas évident. Et puis maintenant, il faut le reconnaître, sur les deux mi-temps, le score est logique. Après la pause, on n'a plus réussi à ressortir les ballons comme on le voulait.»
C'est surtout après la montée au jeu de Cacciatore et le repositionnement de Francis sur le flanc droit que le Wallonia a retrouvé des couleurs dans cette partie. Il reste alors une grosse demi-heure de jeu à jouer et Bertrix a déjà perdu de sa superbe : «J'ai juste demandé à mes joueurs de jouer plus près de leur adversaire car je trouve que nous avions joué de bonnes séquences lors de la première période, souligne Fabrice Silvagni, l'entraîneur des Brabançons. Malheureusement, une petite erreur de Jonathan (Bultiaux), à qui je n'en veux pas car ça peut arriver, leur permet d'ouvrir le score. Et quel sang-froid de leur buteur (Grégoire). J'apprécie. Et il met le deuxième comme le premier.»
Les Walhinois ont alors bénéficié du petit brin de chance qui transforme un tir en but pour revenir à la hauteur des Ardennais : «On a poussé et j'avoue qu'on a un peu de chance mais il faut la provoquer et c'est ce qu'on a fait face à une formation très solide. Leur marquer deux buts, c'est pas mal quand on sait qu'ils n'en ont pris que huit depuis le début du championnat.»
Le nul ne fait pas vraiment les affaires de Bertrix, seule formation du quatuor de tête à perdre des plumes : « C'est dommage qu'on n'ait pas su exploiter les contres pour installer le doute chez eux, ajoute Manu Huraux. Ils ont pu pousser sans trop de soucis et pourtant sans se créer trop d'occasions. Prendre un point ici, ce n'est pas mal car je ne vois pas grand monde capable de le faire.»
Du côté walhinois, après trois semaines sans foot, le retour sur le terrain a rassuré les supporters même si pendant une grosse heure de jeu, on a plus entendu ceux de Bertrix : «Il y a eu une cassure après notre belle série, il ne faut pas le nier et à ce niveau, je suis content de la réaction de mon groupe», conclut Fabrice Sivagni