Deuxième victoire d'affilée par le plus petit écart pour Walhain . À défaut de briller, les joueurs du Wallonia imposent leur maturité.
Le cade nas spadois a sauté dimanche après-midi. Dès la troisième minute, Georges Dimitriadis y fut pour quelque chose en déposant ce bon ballon de Gentile sur la tête de Sulejman.
Cette vertu défensive de l'équipe de Géronstère, le médian walhinois en fait une marque de fabrique : «Je me souviens il y a quatre ou cinq ans avec Tubize. Nous avions été champions avec près de vingt points d'avance. Mais ici à Spa, on s'était imposé difficilement, dans les mêmes circonstances. Des conditions (terrain) qui ne permettent pas de faire le jeu. Si on fait bloc derrière et que tout le monde se bat, voilà ce que cela donne.»
Et c'est vrai que ce Spa-Walhain ne restera pas dans les mémoires pour ce qu'il a fourni en émotion. Par contre pourquoi ne pas croire, une semaine après s'être imposé sur le même score, qu'il ne serait pas le début d'une belle série ?
La maturité brabançonne a, en tout cas, selon Georges, fait la différence : «C'est vrai que l'on a été enfoncé mais finalement, Spa a peut-être eu une occasion franche. Ce n'est pas qu'ils ont tiré sur le piquet ou la transversale à plusieurs reprises. Non, au contraire, en première mi-temps, on aurait même peut-être pu faire 0-2. Ils ont mis la pression mais vu la première mi-temps, on n'a pas volé la victoire. C'est la victoire de la maturité. Il n'y a pas beaucoup d'équipes qui seront capables de venir s'imposer ici sur ce petit terrain où cela se joue au duel. Quand Spa est capable de mettre un but, c'est fini. Ici, c'est nous qui l'avons inscrit puis on a bien tenu le coup.»
Cette victoire replace les Walhinois dans ce peloton des poursuivants de plus en plus compact. Tout cela avec toujours une belle panoplie de blessés. La tuile Rguibi, par exemple, montre bien la foire à la poisse dans laquelle se trouve toujours le Wallonia puisqu'il s'était blessé lors du dernier entraînement dans un contact avec un partenaire.
Dans ce genre de circonstances, un résultat comme dimanche ne peut donc qu'être encourageant. Silvagni faisait pourtant la fine bouche : «On ne retiendra que la victoire. On a marqué trop vite puis trop reculé, sans plus penser à jouer au football.»
Dimitriadis continuait par contre à recadrer le début de saison, tout en réclamant un peu de patience. «J'entends que l'on dit notre début de championnat catastrophique parce qu'on avait dix points de retard sur le premier. On en a maintenant treize et eux 21. Des adversaires que j'ai vus jusqu'à présent, je ne peux pas dire que Walhain est au-dessus ni en dessous. Je pense par contre qu'on n'a pas encore vu le vrai Walhain et que pour cela, il faudra attendre un mois ou deux. On verra alors ce que l'on vaut. Tout ce que l'on peut se dire pour l'instant, c'est que quand on aborde chaque rencontre avec l'engagement et l'envie, on peut gagner.»
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