Jef Hochstenbach veut balayer l'euphorie de Walhain
WALHAIN Cela faisait cinq matches, à cheval sur la trêve hivernale, que Walhain n'avait plus connu la défaite. Verviers a remis le Wallonia, engagé dans la lutte pour son maintien, les pieds sur terre.
Jean-François Hochstenbach, ce revers fait mal au moral...
"D'autant plus que la plupart de nos concurrents directs ont gagné. Ce qui nous ramène dans une position précaire au classement. Une fois de plus, nous recevons un coup sur la tête. Il faudra s'en relever le plus vite possible. La réalité du classement de cette saison fait que tout le monde peut être battu par tout le monde. Rien n'est jamais acquis..."
Ce qui sous-entend que les victoires ont grisé le groupe ?
"Affirmer le contraire relèverait de la mauvaise foi. Notre position de leader à la tranche avant le week-end avait engendré des discours peu en phase avec notre situation Les victoires ont fait perdre le sens des réalités : nous sommes en train de nous battre pour notre maintien et certainement pas pour participer au tour final !"
Qu'a-t-il manqué à Verviers pour poursuivre votre belle série ?
"Nous n'avons eu guère de possibilités de marquer. Ce ne fut pas un grand match mais Verviers a obtenu la victoire car les Liégeois la voulaient plus que nous. Ce 13 sur 15 nous a fait perdre la hargne, la volonté de vaincre. Nous avons très peu arraché des ballons. C'est un signe..."
En somme, cette défaite sera peut-être, a posteriori, une bonne cho-se...
"Perdre n'est jamais une bonne opération mais au moins elle devrait servir à faire comprendre qu'il nous est impossible de relâcher le moins du monde nos efforts. Je le répète : les infimes écarts qui existent dans le bas du classement doivent nous inciter à faire preuve de vigilance jusqu'à la dernière journée."
Peut-on invoquer les absences de Bultiau et de Ponthière pour expliquer la défaite ?
"Certainement pas car leurs remplaçants ne sont pas tombés de la dernière pluie non plus. Il faut simplement que tout le monde se donne à 200 %. Nous ne pouvons pas nous reposer, comme l'Olympic, Sprimont ou Namur, sur deux ou trois individualités pour nous en sortir."
En bon capitaine, vous prônez le bon exemple puisque vous fûtes l'un des meilleurs dimanche.
"Je me sens bien actuellement mais quand on perd, ma satisfaction personnelle n'a aucun intérêt."
Propos recueillis par Eric de Boer
Le discours de l'expérimenté capitaine, Jean-François Hochstenbach, doit aider Walhain à repartir du bon pied dimanche prochain à l'occasion de la venue des Francs Borains. (ERIC CHARNEUX/IMAG'IN YOU)