Le capitaine du Wallonia, qui a prolongé son bail aux Boscailles , évoque déjà la prochaine saison que les dirigeants veulent ambitieuse.
Onze saisons. En 2008-2009, Jean-François Hochstenbach, le capitaine de Walhain, débutera un onzième exercice sous le maillot Rouge et Vert. Vous l'aurez compris, le garçon a signé un nouveau contrat aux Boscailles, jusqu'en juin 2009.
Ses dirigeants l'ont notamment convaincu par leur ambition : ils lui ont promis une équipe «pour monter». Si on les croit, «J-F» et «son» Wallonia pourraient alors être sacrés pour la deuxième fois en promotion, onze ans après ce titre sous l'air Crahay. Faut-il encore matérialiser l'ambition dans les chiffres et dans un recrutement lucide et adapté à la promotion.
De l'ambition, les administrateurs walhinois en avaient déjà pour ce championnat. Au final, l'exercice est décevant, quoi qu'il puisse encore arriver dans cette fin de compétition. Loin de nous l'idée de leur jeter la pierre. Ce que l'on veut dire, c'est qu'entre affirmer «on veut monter» et lutter réellement en ce sens, il y a parfois une différence importante. Las, on a pu le mesurer. Et le capitaine ne le sait que trop bien.
« Ce n'est pas évident de construire une équipe pour jouer le top, estime-t-il. Beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte. Maintenant, on a l'avantage d'avoir fait une saison en promotion, ce qui nous donne pas mal d'indicateurs. On se doit de retenir les leçons du passé, voir ce qui n'a pas fonctionné. Le staff et les dirigeants doivent analyser s'il faut continuer avec le même noyau ou opérer un changement plus important. Quelle que soit l'option, il faut des renforts, et il ne faut pas se planter. Il faut des gars qui amènent une plus-value à l'équipe.»
Laurent Fivez, le président walhinois, annoncera dans le courant de cette semaine l'arrivée de plusieurs joueurs, typés pour ramener Walhain vers la division 3 visiblement. Suspens.
En attendant l'annonce de ces premières recrues, Hochstenbach se penche sur le bilan 2007-2008, décevant, au risque de se répéter. «Je ne dirais pas qu'on a été décevants. Il faut remettre les choses à leur place : on n'a pas non plus crié sur tous les toits que nous allions être champions. Je crois même qu'on est à notre place. Une place qui reflète la valeur de l'effectif et le parcours réalisé : on a manqué de constance pour revendiquer mieux. À tout le monde d'en tirer les enseignements nécessaires pour ne plus commettre les mêmes erreurs à l'avenir et aux dirigeants de trouver les pions nécessaires.»
Dénicher les pions adéquats pour avoir les moyens de ses ambitions, tel est bien la première clé de la réussite. On aura vite un aperçu des moyens déployés pour retrouver les sommets