Fabrice Silvagni souhaite repartir de l'avant après le succès conquis à Petit-Warêt
La rencontre entre Petit-Warêt et Walhain n'a jamais atteint un très haut niveau de technicité. Le vent violent n'était pas étranger à certaines lacunes constatées hier après midi.
Le Wallonia chercha en vain à franchir la toile tissée par l'équipe locale. Celle-ci s'ouvrit plusieurs opportunités en contre, surtout en seconde période.
Entré au jeu à un quart d'heure du terme, Isaias débloqua la situation en logeant au premier poteau un magnifique coup franc excentré. Peu après, suite à une remise en retrait trop faible de Collignon, Sébastien Francis pressa Haumont qui remisa dans l'axe. Ponthière arma un lob vers les filets désertés.
Rudi Anciaux, le coach local était très déçu et visiblement dépité : "Nous nous sommes encore battus nous-mêmes. Nous remettons Walhain dans le match après les avoir fait longtemps douter. Les joueurs oublient trop facilement de respecter les consignes données, commettent des erreurs de jugement trop flagrantes, ou optent chaque fois pour le mauvais choix. Le coup franc d'Isaias ne doit jamais avoir lieu. Le cuir doit être dégagé depuis de longues secondes !"
"Peu de frappeur comme Isaias en D1"
Devant l'autre vestiaire, Fabrice Silvagni, coach des Brabançons wallons, reconnaissait l'équilibre qui prévalut longtemps : "Le match bascule sur une frappe magique d'Isaias. Même en division 1, il y a peu de frappeurs comme lui. Petit-Warêt était bien en place et nous menaça longtemps en contre. Après un passage délicat, j'espère que ce succès va nous relancer vers une série de résultats positifs. Nous méritons de bien terminer la saison."
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Mais à mon avis... il fait partie des jolis salaires..