Kenny Paulus joue à Walhain depuis qu'il est préminime. Il se retrouve maintenant titulaire en équipe première et répond à l'attente.
Aprè s sept matches de championnat, Fabrice Silvagni a fait un choix. Jugé en méforme, Alex Vanderlinden a cédé sa place dans les buts à Kenny Paulus. À vingt ans, celui qui est en première régent en éducation physique au Parnase est l'enfant de la maison.
Depuis quand êtes-vous présent à Walhain?
Depuis le tout début. J'ai commencé à jouer au foot à Chaumont-Gistoux pendant deux saisons et j'ai rejoint Walhain l'année de la fusion. J'étais alors en préminimes. J'ai fait toutes mes classes ici et cela fait maintenant ma troisième saison en équipe première.
Vous êtes resté longtemps dans l'ombre de Charles Couchie avec Adrien Lacourt à vos côtés. Ces deux gardiens sont partis mais Alex Vanderlinden est arrivé. Déçu par ce manque de confiance à votre égard?
Certainement pas. Les choses étaient bien claires au départ. Il n'y avait pas de n° 1 ni de n° 2. Il a débuté le championnat et c'est maintenant moi qui joue.
Votre collaboration reste excellente.
On s'entend bien. Il a logiquement eu difficile quand je l'ai remplacé mais c'est vite passé. Il m'encourage et est avec moi.
Comment voyez-vous le long terme?
Je joue et ça me fait plaisir car je travaille depuis le début de la saison pour qu'il en soit ainsi. Maintenant que j'ai reçu ma chance, c'est à moi de continuer à sortir de bonnes prestations.
Cela fait quatre matches que vous jouez. Bilan : trois victoires, un partage et deux petits buts encaissés. Les chiffres plaident en votre faveur.
Je pense avoir fait mon travail. Contre Meux, je n'ai pas un seul ballon à prendre et ils marquent sur un coup franc dévié. À Ciney, on le sentait arriver. On s'est retrouvé à dix et notre adversaire s'est montré de plus en plus dangereux.
Vous êtes performant mais votre équipe aussi. Que pensez-vous du nouveau visage de vos couleurs?
Il y a une nette amélioration depuis que l'on retrouve nos blessés. En défense, cela fait aussi plusieurs matches que l'on joue avec les mêmes éléments. La seule chose à regretter concerne les occasions ratées.
La petite trêve tombe donc au mauvais moment pour Walhain?
On reste sur un bon dix sur douze. Ce congé nous coupe peut-être dans notre élan mais restons bien les pieds sur terre et continuons à travailler, même sans matches à notre programme.
D'un point de vue personnel, qu'avez-vous à travailler?
Mes réflexes et mon jeu sur la ligne font partie de mes points forts. Je dois encore m'améliorer dans le jeu aérien