Il n'y a plus de doute : Walhain a mangé son pain noir et regarde résolument vers l'avenir
WALHAIN N'ayons pas peur des mots : ce déplacement à Ciney constituait un vrai test pour Walhain, le Wallonia restant sur un probant bulletin mathématique de neuf points sur neuf. Dans l'antre d'une équipe qui, jusque-là, n'avait pas a-bandonné le moindre point à l'adversaire, en cinq rencontres, les Brabançons wallons sortent la tête haute avec même un sentiment de trop peu.
"Nous aurions dû mener par au moins deux buts d'écart dans la première partie de la mi-temps initiale, constate Fabrice Silvagni. Nous au-rions dû gagner, en définitive, ce mat- ch, mais je me garderai de faire la fine bouche car ce que mes joueurs m'ont montré me comble d'aise, surtout après nos débuts difficiles que tout le monde connaît."
Sébastien Francis, par ailleurs excellent, ouvrit la marque et si Bulfon n'avait pas raté la balle de break, il est à penser que Walhain serait revenu de chez le leader cinacien avec la totalité de l'enjeu. "Nous pouvons vraiment dire merci au ciel car en face, il y avait une équipe de Walhain qui en a voulu plus que nous et qui peut être légitimement déçue de ne repartir qu'avec un partage, soupire d'aise Jérôme Verlaine. Mes anciens coéquipiers ont été très dangereux, surtout sur phase arrêtée (NdlR : Isaias, l'homme au pied d'or, a placé un coup franc sur la transversale en première période), tout au long du match. On s'en sort bien."
La trêve arrive trop tôt pour Walhain.
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